La maison principale

Le portail d'accès, aux vantaux de bois arrondis, s'appuie sur la façade est de la maison. Il est encadré par deux piliers qui rappellent ceux de la grille d'entrée du domaine. Plusieurs corps de bâtiment, de hauteurs différentes, s'étirent tout en longueur face au jardin central. Chacun est surmonté d’un toit à deux pans de tuiles canal. Au centre du volume principal, datant des années 1970, un décor de carreaux de faïence de couleur verte rappelle celui des mas traditionnels. La façade sud présente de grandes baies vitrées, qui assurent la luminosité des pièces de vie. D'autres menuiseries, des fenêtres plus petites avec contrevents en bois, indiquent l'emplacement des chambres. L'entrée principale se trouve sous un auvent intégré dans la façade nord, où une porte en chêne massif est ornée d'un heurtoir central.

La maison d'amis

Elle est accessible par un portail qui donne sur le jardin de la maison principale. Réalisé en ferronnerie suivant le modèle du portail d’entrée du domaine, il est encadré par deux piliers en pierre surmontés chacun d’une fleur de lys stylisée. Édifiée en face du logis principal, la maison, d'une surface totale d’environ 66 m², est longée à l’est par une petite terrasse surmontée d’une tonnelle, aux abords de la propriété. Elle fait face d'un côté à un bassin ancien dont la forme a été redessinée en arrondi et à un terrain de pétanque, aire de détente séparée du reste de la propriété par le portail et une clôture végétalisée.
L’entrée principale de l'habitation se trouve de l’autre côté du bâtiment, à l’intérieur de la partie privative, sous un auvent orienté vers le couchant. Elle s'ouvre sur deux chambres qui donnent sur le jardin, réparties de part et d'autre. L’une est en duplex et chacune est contiguë à une salle de bains avec double vasque, chauffage au sol et climatisation. À l’arrière, une troisième chambre sert de dortoir, à côté d'une salle de douche prolongée d'une petite porte dérobée, qui accède à la partie latérale du jardin.

Le jardin

Abrité des regards, il est délimité d’un côté par l’ensemble des terrasses de la maison principale et, de l'autre, par la maison d'amis, des murets en pierres sèches et des arbres aux essences méditerranéennes (pins, chênes et oliviers, notamment). Un bassin en pierre y a été réalisé dans le même esprit que celui de l’aire de détente située au bord du domaine. En outre, une petite porte aménagée dans la partie haute de la clôture d’enceinte accède à des chemins de randonnée vers le haut de la colline. Enfin, un sentier en pierre conduit à l’espace piscine.

L'espace piscine

Au bout du sentier, un escalier descend vers la piscine, bordée par une plage. L'ensemble surplombe la partie inférieure de la propriété, aménagée en restanques. La plage est protégée du vent par un double muret en pierre, surmonté d’une haie de lauriers-roses. Le panorama, assez saisissant, qui s'offre à la vue a pour seul horizon la montagne Sainte-Victoire. Traitée au chlore, à débordement et de grandes dimensions (13 x 7 m), la piscine peut être recouverte d'un volet roulant qui la maintient à température grâce à un système de chauffage. La terrasse située sous l'abri attenant cache un studio tout équipé. Un hammam a également été aménagé avec deux douches, l'une intérieure, l'autre extérieure. Plus loin, enfin, un atelier a été construit pour ranger le matériel nécessaire à la maintenance et à l’entretien du domaine.

Les bords du domaine et la maison de gardien

À l'extérieur de la partie privative, une petite maison de gardien permet de surveiller les allées et venues. À quelques mètres, un local technique abrite une pompe à chaleur et un groupe électrogène. En contrebas, un réservoir d’eau a la capacité d'alimenter l'ensemble du domaine en cas de nécessité, lui garantissant son autonomie. L’eau, issue du canal de Provence, peut être utilisée pour l'arrosage automatique ou pour un usage domestique grâce à un système spécifique de filtration. Cette partie de la propriété, plus sauvage et parsemée d'oliviers, descend en pente douce. En haut, un poulailler rappelle la vocation agricole originelle des lieux tandis qu'une ancienne dépendance indique qu'en ces lieux, une exploitation rassemblait jadis des moutons et des chevaux.