Sur la rive gauche de la Sèvre, le domaine s'étend sur près de 2 ha d’un seul tenant. Passée la grille d’entrée, une allée sinueuse s’enfonce sous la ramure dense de chênes anciens. Sur son parcours, elle longe un bâtiment annexe de 36 m² environ qui sert de garage, puis un verger clos de quelques 640 m² surplombé d'une serre angevine encore en grande partie vitrée d’environ 35 m². L’allée abouti ensuite sur une cour où se dresse la maison, exposée au sud-ouest. Sa construction, dans la forme actuelle, daterait de la fin du 19e s., entre 1870 et 1890. La demeure développe environ 550 m² habitables répartis sur un soubassement intégral, un rez-de-chaussée surélevé, un premier étage et des combles aménagés.
Entièrement ceinturé, le parc descend en pente douce jusqu’à la rivière. De grands arbres centenaires y déploient leurs ramures et un accès direct permettrait de rejoindre les berges en contrebas.

La demeure

De plan rectangulaire, elle compte cinq travées sur les grands côtés et trois sur les petits. Les façades enduites se distinguent par un savant appareillage de brique et de tuffeau, rythmé par des chaînages d’angle et une corniche moulurée. Quatre souches de cheminée sont disposées de biais à chaque angle de la demeure. La toiture à quatre pans en ardoise est percée de hautes lucarnes-pignons sur les grandes façades : cinq d'un côté, trois de l'autre, reliées par des arcs de décharge. Les lucarnes centrales sont en net surplomb par rapport aux autres. L'une d'elles est percée de deux baies superposées.

Le rez-de-chaussée
Il est accessible via l'une ou l'autre des deux façades après un perron de dix marches. Un vestibule d'entrée carrelé à cabochons noirs distribue d'un côté, via deux doubles portes moulurées, un salon moquetté éclairé par deux baies dont une fixe. Une cheminée en pierre calcaire de type Sireuil est adossée à un mur. De l'autre côté du vestibule, s'étend un second salon parqueté en chêne, avec une cheminée en marbre foncé à pieds de lion, surmontée d'une baie fixe. Les murs sont ornés de moulures, le plafond de corniches et d'une large rosace fleurie. La pièce communique avec une grande salle à manger moquettée tournée sur l'arrière de la maison. Dans le prolongement du vestibule, un couloir dessert des pièces plus techniques, toutes carrelées en mosaïque noire et blanche : une entrée de service, une office, une cuisine et une seconde salle à manger attenante, des toilettes, ainsi qu'un départ d’escalier vers les étages. Toutes les baies du rez-de-chaussée surélevé sont munies de persiennes en bois.
Le premier étage
L'escalier conduit à un palier et à un couloir central qui distribue toutes les pièces, intégralement moquettées. D'un côté, une première chambre est suivie d'une deuxième, située en angle, éclairée par deux baies et doublée d'une salle de douche privative. Vers le parc et la Sèvre et accessible par un dégagement, une vaste chambre en suite occupe un autre angle de la maison. Elle jouxte une vaste salle de bains avec toilettes. En face de l'escalier, une quatrième chambre avec espaces de rangement et alcôve occupe la travée centrale. De l'autre côté de la maison, une chambre est doublée de sa propre salle de douche, une chambre d'angle voisine un petit cabinet de toilettes logé dans un placard, puis un dernier dégagement ouvre sur une vaste salle de bains et une septième chambre dans le dernier angle. Des toilettes indépendantes se trouvent au bout du couloir.
Tous les murs des chambres sont couverts de papier intissé ou de tapisserie. Les salles d'eau sont carrelées de petite mosaïque sur toute la hauteur des murs.
Le deuxième étage
Il est accessible depuis le couloir central du premier étage via une porte dérobée. Une pièce palière distribue trois chambres, dont une avec cheminée, une vaste salle de bains à double vasque et des toilettes. S'ensuit un large dégagement vers deux autres chambres, dont une équipée d'un point d'eau, ainsi qu'un vaste dortoir de plus de 40 m². Deux pièces non aménagées servent de greniers. Sous une mansarde surélevée, l'intégralité du niveau est parqueté en chêne à larges lames, posé à l'anglaise.
Le niveau de soubassement
Accessible depuis l'entrée de service par un escalier intérieur, il occupe la totalité de la surface. Un couloir central dessert une pièce aménagée en salle de détente avec de nombreux espaces de rangement, un atelier, un espace chaufferie avec chaudière au fioul et une cuve. Toute cette partie est dallée de tomette ancienne. Deux autre pièces, aux sols de terre battue, forment une grande réserve et précèdent une cave à vin. Enfin, un vaste garage avec une large porte sectionnelle permet de stationner deux véhicules et présente une surface de rangement supplémentaire.

Le parc et les dépendances

Il s'étend sur près de 2 ha et comprend des parties à couvert, densément peuplées de feuillus et de conifères centenaires, dont des chênes et des cèdres. Une partie descend vers la Sèvre et des parties enherbées enserrent la demeure. L’allée d’accès depuis la grille est gravillonnée. Elle compte à mi-parcours le garage indépendant construit en parpaing enduit et coiffé d’une toiture en tuile mécanique.

Le verger
En contrebas de la demeure, après le garage, une grille soutenue par deux piliers circulaires en tuffeau marque l’accès à un clos de quelque 640 m², où s’étendent un verger et les vestiges ordonnés d’un ancien potager. En léger surplomb, une serre angevine d’environ 35 m², encore en grande partie vitrée, témoigne du passé horticole des lieux.