Dans le Lot-et-Garonne, au sein du bourg historique de Port-Sainte-Marie,
un petit hôtel particulier du 16e s., remanié au 18e s., avec son jardin clos
Agen, LOT-ET-GARONNE aquitaine 47000 FR

The online English translation will soon be available.

Location

La propriété est implantée dans le sud-ouest de la Nouvelle-Aquitaine et le centre du Lot-et-Garonne, aux confins de l’Agenais, du Marmandais, du Néracais et du Villeneuvois. Les paysages y sont des plus variés, le climat y est doux et océanique et la contrée réputée pour son abondance, notamment en matière de fruits et légumes.
Le bourg de Port-Sainte-Marie, établi sur les berges de la Garonne, attire aujourd'hui peintres et bouquinistes et a vu y séjourner des personnages aussi divers que Claude Manet, Napoléon, la reine Margot, Nostradamus ou les prélats italiens de l’évêché d’Agen. Située à 1 h 30 de Toulouse, 1 h de Bordeaux et 30 min d'Agen en voiture, avec sortie d’autoroute à Aiguillon, la commune bénéficie d'un accès ferroviaire qui permet de rejoindre Paris en 3 h environ.

Description

De la ville médiévale subsistent quelques quartiers avec leurs maisons à colombages et fenêtres à meneaux. Bâti le long de la voie principale qui longe en amont la Garonne, sur l’ancien rempart de la cité, le centre-ville est soigneusement entretenu par divers aménagements urbains visant à unifier le patrimoine architectural.Le logis se présente tel un petit hôtel particulier de trois niveaux côté rue au nord et de quatre côté cour au sud. À l'opposé de l'entrée principale, une large terrasse longe toute la façade, rejointe par deux coursives originales à la structure en bois, qui surplombent un jardin clos et admirablement fleuri. La galerie est abrite un salon marocain aménagé au sein d'un petit appartement, qui ouvre par trois larges fenêtres ; la galerie ouest, entièrement ouverte sur l'extérieur, mène à une salle à manger d'été. Un garage facile d'accès depuis une petite rue ferme le jardin. Enfin, deux passages sous la maison conduisent à des caves et un souterrain, récemment fermé. La façade avant, accessible depuis la rue principale et édifiée en pierre de taille, a possiblement été homogénéisée au 19e s. Elle est largement ouverte avec ses dix grandes baies et quatre petites, pleines de fenestrons, ou ses contrevents en bois peints en vert d’eau qui entourent une porte d’entrée centenaire, également en bois. Côté cour, la façade arrière présente une grande fenêtre à croisée au premier étage et un appareil de briques roses dans la partie est, tandis que la partie ouest laisse partout apparaître des pierres de taille jointoyées. Au rez-de-chaussée, la façade est enduite de blanc. Depuis la terrasse, un escalier de pierre descend au jardin, l'une et l'autre étant bordés de sobres garde-corps en fer forgé. L'ensemble du bâtiment est mitoyen sur son côté ouest, et donne sur une ruelle par une autre entrée avec accès aux caves, côté est. Tous les volumes de l'habitation sont couverts de toitures en tuiles canal ou à emboitement à un ou deux pans.

La maison


Le rez-de-chaussée
Dans le vestibule, au sol dallé, un espace bibliothèque précède un large escalier avec sa colonnade en bois, qui conduit aux chambres du premier étage. Dans son prolongement, une pièce de rangement latérale commande un grand salon de réception, ouvert sur la terrasse par une porte-fenêtre et baigné de lumière. S'y trouvent une cheminée monumentale en marbre avec décor de chasse sculpté, des soubassements moulurés du 18e s., des poutres peintes et un sol en parquet.
Sous l’escalier, un passage qui dessert des toilettes conduit à une salle à manger tout en longueur, elle aussi largement ouverte sur la terrasse par une porte-fenêtre. Une fenêtre avec vitraux du 19e s. donne sur la ruelle.
En retour, une cuisine fonctionnelle, élaborée dans les années 1960, à la décoration d’antan, incluant des cuivres aux murs et des céramiques d’époque, communique avec une chambre, ancien bureau orienté plein nord sur la rue. Un coin sanitaire pris sur son volume inclut une douche à l’italienne, un lavabo et des toilettes. Une porte de côté permet de rejoindre le vestibule.
De la terrasse en U, enfin, partent deux ailes en forme de galerie couverte, abritant d’un côté un espace avec salle à manger d’été et barbecue, de l’autre un salon oriental.


Le premier étage
L’escalier en bois à quart tournant arrive à un palier qui distribue quatre grandes chambres à coucher. Côté jardin, la première révèle une architecture médiévale, avec son meneau, son début d’échauguette, sa grande cheminée en bois mouluré et son parquet à l’échelle. Communicante et également orientée au sud, une autre chambre, tout aussi spacieuse, est munie d’une amusante cheminée de style Henri II surmontée d’un miroir. En retour, un dégagement avec de grands placards accède à une petite salle de bain surmontée d’une mezzanine destinée aux jeunes enfants.
De retour sur le palier, une petite porte donne accès au deuxième étage, des combles aménageables. Puis deux chambres, également parquetées, ouvrent sur la rue ; l'une, moulurée dans le style Directoire avec son alcôve et sa cheminée de marbre rose, dispose de sa propre salle de douche ; l'autre, au-dessus du bureau, est contigüe à une grande salle de bain avec rangements, baignoire, lavabo, bidet et toilettes.
Ce niveau est aménagé de multiples placards muraux et dispose du chauffage central.


Le second étage
Un escalier dérobé monte au dernier niveau, sous combles, et conduit à deux grandes salles diaphanes éclairées par des fenestrons et dont le sol est recouvert d'un isolant épais à base de laine de roche. Cet espace d'une grande hauteur, totalement aménageable, a conservé ses parquets en chêne, sa charpente apparente et ses petites fenêtres à briquettes mais aussi de créer une terrasse pour découvrir une vue sur la Garonne et la campagne environnante.


Les caves
Dans le soubassement, deux grandes baies à arc surbaissé donnent accès à des espaces voûtés. Dans les fondations de la maison, avec deux portes donnant sur le jardin, se dessine un ensemble de salles plus ou moins grandes : d’un côté, un grand atelier avec une porte donnant accès à la ruelle à l'est et au fond une chaufferie ; de l’autre, une cave à vin, une cave à bois, un puits intérieur toujours alimenté et un accès, récemment bouché par sécurité, en direction d’un souterrain. Ces caves voûtées, les meurtrières, l’aménagement des espaces intérieurs séparés par des portes cloutées et protégés par des barreaux en fer forgé aux fenêtres témoignent des bases médiévales de l'habitat.

Les dépendances


Le garage relié à l'habitation, accessible depuis une rue en contrebas, permet le stationnement de deux véhicules et donne accès à la cour carrée qui forme un jardin clos. À l'ouest du garage, se tiennent les écuries et l'ancien logement du cocher.
De chaque côté du jardin, en allant vers le nord, se déploient des dépendances élevées de deux niveaux : les deux galeries superposées et couvertes, qui s’unissent à la terrasse du rez-de-chaussée. À l'ouest, de la terrasse, la galerie en bois couverte conduit à un logement indépendant transformé en salle à manger d’été avec barbecue, donnant vue sur le jardin. À l’est, l’autre galerie couverte mène à un petit appartement aménagé en salon marocain, avec trois fenêtres exposées à l’ouest et ouvrant sur le jardin.

Le jardin clos


Étendu au bas des marches en pierre qui descendent depuis la terrasse, il est clos de murs et planté de quelques fruitiers dont des figuiers, de lauriers-roses, d'hortensias, de lianes rampantes, de semis verts entre les pierres de dallage et de plantes vivaces fleuries, d'où exhalent bien des parfums.
Un vieux puits à margelle en pierre trône au milieu de la cour-jardin, autour duquel la demeure peut s'enorgueillir d'avoir su conserver des vestiges d'origine. Dans le prolongement de la ruelle qui longe la maison à l'est, se situe un "androne", voie étroite d'à peine 40 cm de large, qui marque la séparation entre les maisons dans certaines bastides médiévales.

Our opinion

À une lieue des côtes de Buzet, dans le terroir gourmand du pruneau d’Agen, de la tomate de Marmande et du confit de canard aux cèpes, la paisible demeure allie le confort d'une restauration réussie à l'authenticité des différentes époques qui ont marqué son architecture. L'ensemble bâti, idoine comme habitation de famille et proche des grands centres urbains tels Agen, Nérac, Bordeaux et Toulouse, révèle des prestations dignes de la Gascogne, dont de nombreux espaces de farniente et de conversation. Outre l'ancrage d'un projet de vie en ces lieux, leurs futurs occupants pourront ici trouver, par exemple dans le programme musical de haute volée de l'auditorium de Prayssas et les activités de nombreuses associations culturelles ou sportives locales, les douces voies d'une intégration aisée.

Exclusive sale

390 000 €
Fees at the Vendor’s expense


See the fee rates

Reference 174577

Land registry surface area 585 m2
Main building surface area 390 m2
Number of bedrooms 4

French Energy Performance Diagnosis


Information on the risks to which this property is exposed is available on the website: www.georisques.gouv.fr

Consultant
South-West Lot-et-Garonne

Armelle Chiberry du Vignau +33 1 42 84 80 85

contact

Share

send to a friend Pinterest linkedin Facebook

NB: The above information is not only the result of our visit to the property; it is also based on information provided by the current owner. It is by no means comprehensive or strictly accurate especially where surface areas and construction dates are concerned. We cannot, therefore, be held liable for any misrepresentation.