Le bien se trouve dans le quartier Saint-Victor, rue de Poissy. Bâti en 1905, l’immeuble arbore une façade en pierre de taille quadrillée de lignes de refend et habillée d’éléments décoratifs d’inspiration organique : cartouche de l’entrée et garde-corps sculptés, consoles et linteaux enrichis de guirlandes. L’éclectisme de ses travées de fenêtres, tantôt en saillie, tantôt cintrées, est propre au répertoire post-haussmannien. Une élégante porte cintrée en fer forgé noir ouvre sur un porche scandé de colonnes, qui débouche sur une cour agrémentée de plantes dans laquelle se trouve la loge de la gardienne. Une seconde porte, protégée par un interphone, permet d'accéder à la portion d'immeuble située en fond de parcelle. L'appartement, de plain-pied, bénéficie de deux entrées distinctes, dont une aujourd'hui est condamnée.D’une surface d'environ 57 m² avec une hauteur sous plafond de 3,15 m., le bien s’ouvre sur une entrée qui distribue l'ensemble des pièces. Une chambre sur cour est dotée d'une large fenêtre à quatre vantaux exposée à l'ouest, devant laquelle l'autorisation a été octroyée de dessiner une terrasse privative de près de 3 m². La cheminée, surmontée d'un trumeau, le plafond mouluré de chérubins, de papillons et de motifs végétaux, les lambris de soubassement ainsi qu'un parquet en point de Hongrie apportent à la pièce un style proprement post-haussmannien. Attenantes, une garde-robe, puis une salle de bains, éclairée d'une fenêtre de toit, est revêtue de carreaux de faïence blanche de style métro. Dans le prolongement, un profond placard. La cuisine, aux tons lie de vin et blanc – à l'image du sol en carreaux de ciment – présente un plan de travail en bois ainsi qu'une crédence en faïence blanche. Munie d'une haute fenêtre, elle jouxte la salle de séjour double aux plafonds ornés de corniches à modillons et agrémentés d'une cheminée en état de fonctionnement et de son trumeau. Depuis le salon, exposé au sud, se fait l'accès à un jardin privé de plus de 17 m². Sans vis-à-vis et planté de diverses essences opulentes, dont un magnolia, un hibiscus et quelques rosiers, il profite d'un ensoleillement appréciable.La situation du bien, à quelques pas des quais et des jardins du 5e arrondissement, son cachet, propre à l'époque de sa construction, et plus encore son jardin privé, en font un lieu de vie ou un pied-à-terre propice aux attentes des férus de silence et de verdure. Sa configuration actuelle et son accessibilité se prêtent aussi parfaitement à l'exercice d'une profession libérale, laquelle est autorisée par la copropriété.