À 35 min de Paris, entre l'Essonne et la Seine-et-Marne, au bord de la Seine,
un château seigneurial du 16e s. qui aurait hébergé une favorite du roi Henri IV
Coudray-Montceaux, ESSONNE ile-de-france 91830 FR

The online English translation will soon be available.

Location

À seulement 35 min de Paris, entre Fontainebleau et Barbizon, la propriété prend place dans un ancien village seigneurial à la lisière de l’Essonne et de la Seine-et-Marne. Baignée par la lumière et bordée au nord par la Seine et la forêt régionale de Rougeau, elle s’inscrit dans un cadre naturel préservé. Le village a su conserver l’authenticité de son patrimoine, avec ses demeures en pierre de pays aux façades apparentes. Tous les commerces de proximité — boulangerie, épicerie, primeur, tabac-presse, supermarché, restaurants, cabinets médicaux — sont accessibles à pied. Située à seulement 240 m de la propriété, la gare permet de rejoindre Paris-Gare de Lyon via Corbeil-Essonnes et Melun en 1 h à 1 h 30 (Transilien direct depuis Melun en 27 à 32 min). La Porte d’Italie se trouve à 35 min en voiture, à 38 km, le centre de la capitale à 45 km. Implantée sur un terrain non inondable, en rive sud de la Seine, la demeure jouit d’un lien intime avec le paysage. Les façades nord et est s’ouvrent directement sur le fleuve et offrent un spectacle changeant selon l’heure du jour. Chemins de halage, club de voile, faune sauvage et vastes espaces forestiers invitent à une multitude d’activités : kayak, VTT, balade à pied ou à vélo.

Description

La gentilhommière puise ses origines en 1578, alors que la seigneurie du Coudray en détenait la propriété. Une légende locale, aux accents royaux, prête à la demeure le charme d’une illustre occupation : Gabrielle d’Estrées, favorite du roi Henri IV, y aurait séjourné. Dissimulée derrière une petite porte piétonne et une haute grille en fer forgé encadrée de colonnes de pierre, la demeure se découvre depuis une ancienne rue du village. En retrait de celle-ci, séparée par une vaste cour arborée et une terrasse surélevée, elle offre un panorama sur les reflets changeants du ciel couchant qui jouent à la surface de l’eau.La façade, côté Seine, s'étire sur neuf travées rythmées de modénatures classiques : chaînages d’angle en harpe, bandeaux et corniches ioniques. La bâtisse est couronnée d’un toit à quatre pans en croupe en tuiles de pays, ponctué de huit lucarnes arquées. Elle est composée de vingt pièces réparties sur quatre niveaux, dont une dizaine de chambres, deux cuisines, deux salles de bains et trois salles d'eau. À l’ouest, une discrète maison de gardien est positionnée en limite de propriété. Si certains éléments éprouvés par le temps ou altérés par des interventions passées appellent aujourd’hui des travaux de restauration, notamment l’installation d’une chaudière, le caractère authentique de la maison demeure intact. En témoignent les enfilades de pièces, les moulures délicates, les menuiseries anciennes, les baies à espagnolette, mouton et gueule-de-loup avec leurs volets intérieurs, la charpente en chêne des étages, le perron, le bassin et le puits.Partiellement restauré par ses occupants, le château a bénéficié d’un entretien attentif : plus des deux tiers des baies ont été remplacés. Depuis chacune d’elles, le regard embrasse des paysages contrastés : au nord, les rives tranquilles de la Seine ; au sud, le parc arboré de la propriété comme autant de tableaux vivants au fil des saisons.

La demeure


D’une surface habitable d’environ 700 m², elle est élevée de quatre niveaux dont le dernier sous pente. La toiture en tuile plate est à quatre pans. Côté Seine, la propriété déploie ses imposantes dimensions et son architecture qui respecte en grande partie une esthétique classique : elle s’étire sur neuf travées avec huit lucarnes pignon à fronton en plein cintre. La façade est rythmée par des chaînages à clé qui entourent des baies et des chaînages d’angle en refend. Un double escalier en pierre avec balustrade mène au perron de l'entrée côté jardin et descend vers la vaste pelouse du parc du château.
Le rez-de-jardin
Côté parc, l’entrée principale s’effectue par un vestibule central qui dessert l’ensemble des pièces de réception. D’un côté, une vaste salle à manger d’environ 50 m², aux proportions équilibrées et à la forme carrée, s’ouvre autour d’un poêle à bois. En vis-à-vis, en enfilade, un salon de près de 70 m² dont les murs sont rythmés de lambris d’appui lui fait face. Les sols en parquet de chêne à bâtons rompus renforcent le cachet des espaces nobles, également présents dans la bibliothèque du niveau inférieur, accessible depuis le salon par un escalier en travertin et qui donne également accès aux étages supérieurs. À l’opposé du vestibule, le palier mène à une cuisine ainsi qu’à l’escalier qui dessert aussi les étages. Traversantes, les pièces de réception s’ouvrent largement sur l’extérieur : les baies côté nord offrent une vue panoramique sur la Seine, tandis que celles orientées au sud donnent directement sur le parc.

Le premier étage
L’escalier tournant, doublé d’une rampe en fer forgé, débouche sur un palier lumineux qui dessert l’ensemble des pièces. Toutes sont éclairées par de grandes baies tournées vers la Seine. D’un côté, une chambre principale d’environ 30 m², traversante avec triple exposition, profite des douces lumières du lever comme du coucher de soleil sur les eaux du fleuve. Elle est équipée de nombreux placards intégrés et d’une salle de bains attenante, dont la baignoire des années 1930 ajoute une note d’élégance rétro. À l’opposé, deux chambres supplémentaires, un bureau et un salon se succèdent en enfilade. Le parquet en chêne à petits bâtons rompus prolonge l’esthétique des pièces de réception.

Le deuxième étage
Partiellement mansardé, il recèle un potentiel remarquable. Certaines pièces bénéficient déjà d’une double hauteur cathédrale, qui pourrait être étendue à l’ensemble de l’étage après quelques aménagements. La charpente en chêne, apparente dans trois chambres, y affirme son caractère. Deux salles d’eau sont aménagées avec sobriété. À l’extrémité ouest, une pièce traversante se distingue par ses volumes généreux sous charpente.

Le rez-de-rivière
Semi-enterré, il est accessible depuis la cour avant ou depuis l'escalier principal. Il donne accès à un palier et un dégagement au sol en pierre de Bourgogne qui mène à un appartement traversant avec une cuisine, une salle à manger, trois chambres, une salle de douche et des toilettes séparées. L'enfilade de pièces débouche sur une bibliothèque, accessible depuis le salon du rez-de-jardin par un escalier en travertin.

Le parc


Il s’étend sur plus de 8 000 m² et entoure complètement le château. À l'avant, une cour végétalisée avec des emplacements de stationnement ont été aménagés. À l'est du terrain, à l'ombre d'un arbre et adossée au mur d'enceinte en pierre, une terrasse surplombe la Seine pour une vue panoramique sur les berges du fleuve. Devant, un puits fonctionnel est doublé d'une pompe afin de récupérer l'eau pour le jardin ou le bassin à l'arrière de la maison. À l'ouest, une maison de gardien de 30 m² environ est à restaurer complètement ; elle était autrefois rattachée à l’orangerie du domaine. Dans le prolongement, une rangée d'arbres mène à l'arrière du parc où une voie de chemin de fer, toujours en usage, a été mise en service en 1897. Lors d'une balade entre les espèces végétales, il est possible d'apercevoir des cabanes de jardin, dont l'une prend la forme d'un château-fort avec son pont-levis. Plus loin, un bassin est placé dans l'alignement de l'escalier de Gabrielle d'Estrées et est encore visible depuis l'arrière du terrain. C’est là que la favorite du roi attendait son passage sur la Seine lors de ses sorties de chasse.

Our opinion

Une demeure en bord de Seine, empreinte d’histoire et de mystère. Édifiée à la charnière des 16e et 17e s., elle fut d’abord un pavillon d’agrément avant de devenir, au 19e s., un véritable château de plaisance. À l’écart du tumulte, elle offrait à ses propriétaires — financiers du roi, orfèvres parisiens ou hommes de théâtre — un refuge ornemental entre berges, jardin Renaissance et architecture noble. Mais c’est peut-être sa part de légende qui la rend si singulière : Gabrielle d’Estrées, favorite d’Henri IV, aurait fréquenté les lieux ou, à tout le moins, inspiré leur nom. En 1775, une « chambre du Roi » est mentionnée. L’escalier – aujourd’hui propriété de la mairie – porte encore son nom. Vérité historique ou doux mythe ? Qu’importe ! Le charme opère. À seulement 40 km de Paris, le château du Bas-Coudray conjugue grâce et élégance dans un cadre hors du temps.

1 300 000 €
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Reference 117846

Land registry surface area 8000 m2
Main building surface area 670 m2
Number of bedrooms 10
Outbuilding surface area 30 m2

Information on the risks to which this property is exposed is available on the website: www.georisques.gouv.fr

Consultant

Camille Bozek +33 1 42 84 80 85

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NB: The above information is not only the result of our visit to the property; it is also based on information provided by the current owner. It is by no means comprehensive or strictly accurate especially where surface areas and construction dates are concerned. We cannot, therefore, be held liable for any misrepresentation.

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