A 25 mn de Limoges, à l'entrée d'une cité médiévale,
cinq anciens moulins à farine, à usage commercial, avec leurs droits d'eau fondés en titre
Saint-Léonard-de-Noblat, HAUTE-VIENNE limousin 87400 FR

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Location

En Haute-Vienne, entre Limoges et les vastes étendues du Parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la cité médiévale du pays Monts et Barrages, forte de 4 300 habitants, s’inscrit dans un paysage où authenticité et douceur de vivre s’unissent. Son centre ancien, admirablement préservé, abrite une collégiale romane inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. La tradition y demeure vivace à travers des savoir-faire séculaires : porcelaine de Limoges, papier artisanal ou encore travail du cuir. Aux alentours, une campagne intacte invite à la contemplation et au ressourcement, tandis que la gastronomie locale illustre un art de vivre chaleureux. La ville concentre l’ensemble des commerces et services essentiels, qu’ils soient médicaux, éducatifs, culturels ou sportifs. Un tissu associatif dense – plus de 80 structures – et 325 entreprises témoignent d’un réel dynamisme économique. Paris se rejoint en 4 h 15 par l'autoroute A20, Clermont-Ferrand en 2 h 15, et l’aéroport de Limoges, à seulement 35 min, propose des liaisons régulières vers Lyon, Marseille, Marrakech ainsi que plusieurs destinations en Angleterre.

Description

Vues du ciel, les quatre moulins installés « en batterie » dévoilent une implantation remarquable, qui épouse avec ingéniosité les reliefs accidentés des bords de la Vienne. Leur présence sur une île, qui divise le cours de la rivière en deux bras au sein d'une boucle naturelle, est attestée depuis au moins 1224. À l’avant, un imposant rocher semblable à une proue semble retenir l’île ; il sert également de point d’appui à la digue qui traverse le fleuve et permet la dérivation des eaux dans un canal de régulation. Chacun des petits moulins, construit sur une maçonnerie de « limousinerie », présente une architecture singulière, en pans de bois comblés de torchis, élevée de un ou deux niveaux. Les teintes terreuses des enduits issus du sol local, conjuguées aux toitures en tuiles canal posées sans chaux, assurent une parfaite harmonie avec le paysage environnant. Sur une rive, un ancien moulin à farine de plus grande ampleur, érigé plus récemment et en retrait de la route départementale, se compose de deux bâtiments de trois niveaux. L’essentiel de ses mécanismes d’origine a été conservé. Diverses parcelles de jardin et taillis réparties sur l’île, ainsi que deux espaces de stationnement, complètent ce patrimoine industriel vernaculaire.

Le grand moulin


Implanté en bordure de la route départementale, il bénéficie d’un accès aisé, avec un espace de stationnement dédié et une rampe pour faciliter l’entrée des personnes à mobilité réduite. Il se compose de deux volumes distincts, reliés intérieurement, coiffés de toitures en tuiles canal en bon état. Élevées en moellon de pierre sur la façade sud, les maçonneries se parées d’un bardage en bois sur le versant nord. Au dernier niveau du second bâtiment, une élégante façade et ses pignons en pans de bois témoignent du soin apporté à l’architecture. Sur la façade nord, un escalier extérieur abrite à sa base une roue à aubes de 4 m de diamètre, vestige imposant de l’ancienne activité meunière. Elle reste reliée à une seconde roue, placée au sous-sol, à l’intérieur du bâtiment. Les mécanismes d’origine, dédiés à la fabrication de farine, demeurent complets et soigneusement préservés : meules fixes et tournantes dans leurs coffres, trémies, cuves à eau équipées de rouets, blutoirs, vannes, bacs à farine, ainsi que l’ensemble des courroies nécessaires à la remise en service du moulin.
Le rez-de-chaussée
Une lumineuse et grande salle d'exposition sur parquet de chêne et sous plafond à la française rejoint un espace atelier ouvert, à la fois côté route et côté cour. Le sous-sol est accessible par un escalier depuis cette salle. Une ancienne cuisine professionnelle avec chambre froide rappelle le restaurant qui occupait jadis l’endroit.

Le premier étage
Deux escaliers et un élévateur électrique desservent une grande salle de réception sur parquet de chêne, ainsi qu'une seconde grande pièce où se trouve toujours une meule enchâssée dans son coffrage de bois.

Le deuxième étage
Sous la charpente de l’aile est du grand moulin, le dernier niveau, entièrement rénové, dévoile une impressionnante machinerie. Roues, engrenages, chaînes et caissons composent un ensemble d’éléments d’époque, remarquablement conservés. Cette architecture mécanique mérite aujourd’hui une mise en valeur à vocation pédagogique.

Les quatre petits moulins


Entre les eaux vives, les jardins et les rochers, au nombre de quatre, ils se distinguent les uns des autres par les coursiers qui les séparent. Ces déversoirs, soigneusement carénés, dirigent le flux de la rivière de manière à frapper les aubes des roues hydrauliques avec un rendement optimal. À l’entrée de chaque coursier, des vannes permettent d’ajuster précisément le débit, avant que l’eau ne poursuive sa course par un canal de fuite. En 1892, le site comptait pas moins de sept roues à aubes. Un peu en amont, une digue détourne la rivière et permettait autrefois de réguler le passage des grumes. Les fondations immergées, ancrées sur un lit rocheux, opposent une résistance naturelle à la force du courant. L’architecture tient également compte des crues récurrentes : les murs des rez-de-chaussée, appareillés en moellon de granite, se révèlent robustes face à l’humidité et témoignent d’un bon état de conservation. Les toitures en tuiles canal requièrent une révision complète. À l’intérieur, les quatre moulins appellent une restauration intégrale des planchers, murs et sols. Le premier s’étend sur une surface d’environ 60 m², le deuxième de 70 m², le troisième de 60 m² également, tandis que le dernier, dont le sol reste en terre battue, se déploie sur environ 50 m².

Our opinion

À la fois sensible et fragile, un site presque inchangé depuis le 12e s. Il incarne l’unique témoignage de moulins installés en batterie sur tout le tracé de la Vienne. L’arrêt définitif du dernier moulin à farine en 1968 a marqué la fin d’une époque. Depuis, le lieu a connu plusieurs vies : cabaret, restaurant, salle d’exposition pour une célèbre manufacture de porcelaine, et aujourd’hui magasin d’antiquités. Depuis la route de Limoges, l’ensemble se dévoile comme une image emblématique, à la fois porte d’entrée de la ville et carte postale vivante. Les droits d’eau, toujours en vigueur, n’attendent qu’une actualisation, d’autant que les mécanismes du grand moulin sont demeurés intacts. Un nouveau chapitre pourrait s’ouvrir ici, nourri par une vision en dialogue avec les acteurs du territoire. Musée vivant, lieu pédagogique, ateliers d’artistes, salle de concert, d’exposition ou de mariage : de multiples vocations, commerciales, culturelles ou touristiques, se dessinent pour redonner souffle à ce patrimoine vernaculaire.

Exclusive sale

250 000 €
Fees at the Vendor’s expense


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Reference 492305

Land registry surface area 8780 m2
Main building surface area 600 m2
Number of bedrooms 1
Outbuilding surface area 250 m2
including refurbished area 600 m2

Information on the risks to which this property is exposed is available on the website: www.georisques.gouv.fr

Consultant

Anne Pedrono +33 1 42 84 80 85

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