Édifiée en 1893, la propriété s’étend sur une vaste parcelle carrée de 8 000 m² (80 x 100 m). Le parc est organisé autour d’une maison principale flanquée d’une dépendance en pierre. L’architecture réunit des codes bourgeois régionaux et des détails inspirés du tourisme balnéaire : toiture à pans larges, débords généreux, intégration dans le paysage fluvial. Une structure apparente de chevrons et de potelets en bois, peints dans la même teinte que les volets, soutient l’ensemble. Le dessous de toit est constitué d’un lambris ajouré, tandis que sa pente marquée et sa large avancée protègent les façades de pierre blonde appareillées et renforcent sa silhouette horizontale.La demeure est élevée sur un entresol plein et de trois niveaux supplémentaires, pour une surface habitable totale de près de 300 m². Le rez-de-chaussée réunit une cuisine, un salon-salle à manger et un bureau. Le premier étage dessert trois chambres, chacune pourvue de sa salle d’eau privative, ainsi qu’une salle de bains séparée avec toilettes. Les combles ont fait l’objet d’une rénovation pour créer un grand dortoir avec salle de bains ouverte. À proximité immédiate de la maison, une dépendance en pierre d’environ 150 m² abrite deux petits appartements à rénover et un garage. L’ensemble s’inscrit dans un grand jardin clos avec une piscine de 4 x 13 m tournée vers la Garonne.

La maison

Plusieurs accès permettent d’y pénétrer, selon les pratiques et déplacements de ses occupants. L’entrée avant, orientée vers la Garonne, s’atteint par un escalier monumental en pierre, dont la volée courbe est protégée par une rampe ponctuée d’éléments de ferronnerie décorative. La porte principale, double et vitrée dans sa partie supérieure, est surmontée successivement d'un linteau et d’une avancée arrondie pour former un petit balcon à balustrade à l’étage.
Un accès supplémentaire existe du côté opposé. La façade tournée vers le parc s’articule autour d’un double escalier extérieur symétrique, en maçonnerie, qui conduit à une porte du rez-de-chaussée. Les rampes en ferronnerie et les paliers latéraux sont bordés de balustrades en pierre moulurée. Les baies, entourées de pierres appareillées, sont munies de volets en bois peints.
Le rez-de-chaussée
Le sol du vestibule, travaillé dans l’esprit de l’Art Nouveau tardif, illustre les mosaïques traditionnelles à tesselles de grès cérame, typiques des demeures bourgeoises de la fin du 19ᵉ et du début du 20ᵉ s. L’entrée traverse la maison dans toute sa longueur et distribue les pièces centrales, avec une hauteur sous plafond de 3.90 m. En premier lieu, un salon–salle à manger où se trouvent des cheminées en marbre, un parquet de pitchpin d'origine, des encoignures ornées de vitraux signés et des baies doublées, elles aussi, de vitraux d’auteur. Un bureau et une petite cuisine sont également accessibles depuis le hall.

Le premier étage
Un escalier en pierre débouche sur un palier qui dessert trois chambres spacieuses parquetées de pitchpin, avec une hauteur sous plafond de 3,70 m. À mi-palier, l’escalier dessert un cabinet de toilettes. Chaque chambre est adossée à une salle d’eau, tandis que la plus vaste compte une large garde-robe. Une dernière salle de bains donne sur l’arrière du parc.

Les combles
Accessibles par un escalier en bois, ils sont lumineux grâce aux larges fenêtres de toit, à la charpente apparente peinte en gris clair, aux murs blancs, et au sol revêtu d'un parquet à l'état brut. Un dortoir et une grande salle de bains ouverte occupent le côté est.

L'entresol
La maison est élevée sur un entresol plein. Une entrée, ouverte sur la façade sud, est formalisée par une double porte en bois. Le niveau abrite une chaudière au gaz de ville, une cave à vin et un sauna.

La dépendance

Datée du 18ᵉ s., elle s’apparente à un petit corps de ferme, dont l’extérieur a fait l’objet d’une restauration. Sous une toiture à deux pans, la façade en moellon a été enduite à la chaux avec des joints beurrés. D’une surface d’environ 150 m², elle comprend un garage et deux appartements indépendants, dont la rénovation reste à achever.